Question difficile s'il en est

Bonjour,

Pour travailler depuis un an maintenant aux développement d'un type d'écotourisme sur un type d'espace donné (les lacs-alpins) et ce à l'échelle de l'arc alpin (France, Italie, Slovénie, Autriche, Allemagne, Suisse), je crois que la question de la qualification d'un écotourisme en france et la même que la question du développement de l'écotourisme sur les autres pays. La question principales pour nous est plutôt: comment développer l'écotourisme sur des espaces touristiques "avérés" (Lac Léman, Lac majeur....) de la même manière que sur des espaces touristiques plus confidentiels?
Notre hypothèse de travail nous conduit aujoud'hui à penser que l'écotourisme est multiple et que donc il peut être effectivement développer sur ces espaces "antrophisés". Pour autant, son développement nécessite un effort politique important et ambitieux. Nous travaillons sur cette base à la définition de valeurs communes de l'écotourisme sur l'ensemble des espaces alpins. Ces valeurs communes (traduit ensuite en indicatuers de mesure) nous servirons de base à la selection d'un label existant ou la création d'un label d'écotourisme.

Pour répondre à la question posée. Il est clair que le développement de l'écotourisme en france et même en europe, ne peut pas êrte le même que le développement de l'écotourisme dans les pôles majeur (Costarica, canaries, Québec, Kenya...). Pour autant, il existe des modalités d'applications d'une forme d'écotourisme en France et en Europe, à nous de les définir (sans langue de bois ni démago...)!

Cordialement

Merci pour votre réponse Mathieu.

En effet, l'écotourisme peut se pratiquer également sur des territoires "anthropisés"... Certains auteurs sont même allés jusqu'à dire que l'"écotourisme urbain" existe. Tout est évidemment une question de sémantique.

Le débat sur les différentes définitions de l'écotourisme fait rage depuis que le concept est né. Le terme peut être utilisé à toutes les sauces, et il l'a déjà été dans de nombreux pays. D'où certaines dérives, d'où une certaine perte de sens parfois.

Mais on ne peut rien, à mon sens, contre l'utilisation abusive de certains termes.

Je m'en tiens personnellement à la définition que je qualifierai "d'officielle", et qui provient de TIES : "Forme de voyage responsable dans les espaces naturels qui contribue à la protection de l'environnement et au bien être des populations locales".
A mon sens, il ne peut y avoir d'écotourisme urbain....

Je laisse les autres s'exprimer pour recueillir leurs avis...

Cordialement,
Pascal.

Bonjour Pascal,

La question que vous soulevez est tout à fait d'actualité pour nous dans le cadre de notre démarche. En effet, si nous partons du principe que l'écotourisme doit prendre place uniquement sur des milieux à forte naturalité, nous excluons bon nombbre d'espaces européens d'une possible application de l'écotourisme (j'élude volontairement la question de la possibilité de développer une autre forme de tourisme durable sur ces espaces). De fait, la question soujacente à celle précédement possée pourrait être : de quelle nature parlons nous et/ou peut-il y avoir différentes formes de nature ou plus précisément d'environnements support à un développement de l'écotourisme?

L'hypothèse de travail que nous retenons aujourd'hui (il en faut bien une :-) ) est de partir de la définition que vous citez (TIES) en entandant par environnement la notion "d'environnement partimonial" (humain, culturel, naturel...) de fait, nous tentons de vérifier si certains espaces péri-urbains (15% de notre échantillon de recherche) peuvent être support au développement de l'écotourisme! Nous n'avons pas encore la réponse...

J'apporte aussi ici un autre témoignage a valeur de réflexion.
La FRAPNA rhône (Fédération Rhône-Alpes de Protection de la Nature) propose dans le cadre de ces programmes de découverte de la Nature une découverte de la vie du castor sous un pont de Lyon (j'en ai perdu le nom, excusez moi ). Ce produit, bien qu'en pleine ville (Lyon espace urbain par excellence) peut-il être considéré comme un produit de découverte de la nature, voir un produit d'écotourisme?
la réponse doit alors tenir compte de deux points cruciaux:
1 - qu'entends-t-on par environnement?
2 - quels indicateurs mettons nous en place pour qualifier et par conscéquent crédibiliser la démarche? (nosu travaillons à celà dans le cadre du projet Alplakes et devrions arriver à une réponse d'ici fin 2006..à suivre)

Je remets ceci à la sagacité du forum
Cordialement,

J'apprécie cet échange par contre je ne suis pas d'accord pour considérer : il ne peut y avoir d'écotourisme urbain....
Au contraire, il faut que l'écotourisme entre dans les villes pour que la sensibilité des populations soit accrue.
La définition de l'écotourisme est pour moi: protéger l'environnement sans oublier la population locale. Protéger l'environnement : c'est le recyclage de l'eau et des matières, c'est l'économie sur l'énerge, c'est assurer la promotion des transports en commun, c'est mettre des péages urbains...
Bref je crois qu'il ne faut pas être trop sectaire dans la fomulation de l'écotourisme.
Parsonnellement j'ai choisi d'écrire sur l'écotourisme par le prisme de l'hôtellerie. Je trouve la matière formidable, en particulier pour informer les clients.
Un éco-hotel, ce n'est pas une souffrance, comme je peux le lire parfois, c'est au contraire du bien être tout en protégeant notre environnement.
http://www.all-ecohotel.com